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JO Paris 2024 : Un Ludonnais porteur de la Flamme Olympique

Depuis son arrivée le 8 mai à Marseille, à bord de l’emblématique trois-mâts Belem, la Flamme Olympique et Paralympique de Paris 2024 sillonne la France en traversant plus de 400 villes en métropole et en outre-mer.

Pour réaliser ce périple jusqu’à Paris, 10 000 porteurs de la Flamme ont été sélectionnés pour le relais olympique et 1 000 pour le relais paralympique. Parmi ces porteurs âgés de 10 ans à plus de 100 ans, des stars et sportifs de haut niveau mais également de nombreux anonymes comme Christophe SAULLE. Ce Ludonnais, membre volontaire de la Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC) depuis 2022, nous partage son inoubliable expérience vécue le 20 mai dernier.

 

« J’ai eu l’incroyable honneur d’être porteur de la Flamme Olympique à Bayonne, le lundi 20 mai 2024. Nous étions un groupe très hétéroclite de 21 porteurs pour la ville de Bayonne et j’ai eu la chance, en plus de porter la Flamme, d’être le premier relayeur de cette étape bayonnaise ! Parmi mes coéquipiers de relais, il y avait notamment Jérôme Fernandez, ex-handballeur de l’équipe de France et double champion olympique, Juan Arbelaez, chef cuisinier étoilé à la tête de plusieurs restaurants. Mais ce qui m’a le plus ému, c’est une dame de 104 ans qui est venue en fauteuil roulant porter la Flamme Olympique avec sa petite-fille et ses arrière-petites-filles. »

 

Que représentent les Jeux Olympiques pour vous ?

« Les JO sont pour moi un symbole de partage et de paix mais ils représentent également l’ouverture à tous les sports et l’inclusion. C’est une occasion incroyable de découvrir et de s’ouvrir à des sports que l’on n’a pas l’habitude de voir et qui sont pratiqués par des professionnels au plus haut niveau mondial. »

 

Comment avez-vous été choisi pour faire partie des « éclaireurs » comme les nomme le Comité d’Organisation de Paris 2024 ?

« Je travaille au sein d’une entreprise qui est partenaire premium des JO Paris 2024. L’ensemble des collaborateurs a pu candidater pour être porteur de la Flamme, être volontaire durant les Jeux et pour participer au marathon olympique. J’ai présenté ma candidature pour la Flamme Olympique en novembre 2023. Dans ma lettre de motivation, j’ai fait part notamment de ma vision des Jeux Olympiques en tant que symbole de partage, d’inclusion et de paix. J’ai également parlé de mon volontariat au sein de la RCSC et de ma volonté d’apporter mon aide à ma commune. Tout cela m’a permis d’être sélectionné par mon entreprise et le comité olympique. Vous imaginez, on a plus de chance de gagner au loto que de porter la Flamme Olympique ! »

 

Vous êtes-vous préparé pour ce moment ?

« Pratiquant régulièrement la marche active, je n’avais pas besoin de me préparer physiquement mais il fallait que je me prépare mentalement à ce qui allait se passer pour ne pas me laisser submerger par les émotions le jour J. Je suis allé dans les vignes pour m’aider à visualiser la distance que j’allais parcourir. J’ai aussi regardé beaucoup de vidéos et de directs pour me préparer au mieux au parcours et au passage de la Flamme – le Torche Kiss. »

« La veille de mon passage, je me suis rendu sur le lieu de départ qui m’avait été communiqué par le comité d’organisation. C’est en voyant le stade Cacareigt et vérifiant mon heure de passage que j’ai découvert que j’allais être le premier relayeur. La pression est montée d’un cran ! »

 

Comment s’est organisée la journée ?

« Tout s’est passé très vite. Il n’y a eu que 4 heures entre le moment où je suis rentré dans la salle pour me mettre en tenue et recevoir le brief du comité, jusqu’au moment où je suis redevenu une personne lambda. Durant ces quelques heures, je me suis complètement laissé porter par toute l’organisation qu’il y a derrière. C’est d’ailleurs très impressionnant parce que rien n’est laissé au hasard, tout est préparé, anticipé, chronométré. On est encadré à tous les niveaux avec beaucoup de bienveillance et d’écoute. »

À aucun moment, je n’ai ressenti de l’insécurité. Le dispositif qui se met en place autour de la torche et qui forme un périmètre de sécurité autour d’elle est remarquable ! Une vingtaine de policiers et de gendarmes m’entouraient durant les 6 minutes où j’ai porté la torche allumée. Un gardien de la Flamme était également à proximité tout le long de mon parcours pour me dire d’accélérer, de ralentir mais aussi dans l’éventualité où la torche s’éteindrait. »

Qu’avez-vous ressenti durant ce relais ?

« Quand je suis arrivé dans la salle de préparation, j’ai tout de suite ressenti une ambiance de vestiaire, les émotions et l’énergie que l’on peut éprouver quelques minutes avant un match. Ça m’a rappelé l’époque où je jouais au rugby ! Et même si on rencontre pour la première fois nos coéquipiers de relais et le staff du comité olympique, un lien d’équipe se crée tout de suite. »

« L’adrénaline a ensuite pris le dessus et j’en suis très heureux parce que dès mon arrivée dans le stade, je me suis retrouvé au centre de la foule avec des photographes, des journalistes, des caméras qui diffusent en direct. En une seconde, on se retrouve exposé, c’est très impressionnant. »

« Mais très vite, la magie de ce moment nous met dans une bulle. Il y a tellement de gens autour de nous, tellement de sourires, les enfants ont des étoiles dans les yeux, on ressent une ferveur incroyable, une énergie qui nous porte ! C’était vraiment un moment de partage et de communion que j’ai vécu avec la foule et ma famille qui m’a accompagnée. Ça restera à jamais gravé dans ma mémoire. »